Machine à nettoyer les outils de peinture.

 

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Caractéristiques principales:

Station de lavage autonome à l’eau des brosses, manchons, rouleaux et accessoires chargés de peinture ou de colle en phase aqueuse. Nettoyage des rouleaux par système rotatif vertical et paroi anti-éclaboussures. Lavage des autres outils par pistolet à eau. Traitement et récupération des eaux sales par floculation et filtration en circuit fermé. Admission ultérieure des résidus secs inertes et solides en décharge. Equipement nomade sur les chantiers ou fixe chez les entrepreneurs ou à disposition chez les revendeurs de peinture. Corps en polyéthylène rotomoulé. Proposé en modèle de 50, 80 ou 160 litres.
 

Peintures aux algues.

La société bretonne Félor a mis au point une peinture écologique d’un genre nouveau :une peinture aux algues. Composée presque exclusivement de matières d’origines naturelles, elle ne dégage pratiquement pas de polluants volatiles. Une innovation prometteuse.
Les algues servent à tout. Bien connues en cosmétique, certaines sont aussi utilisées pour faire de la peinture. Le concept innovant provient de la société Félor, située près de Rennes, en Bretagne. Sa peinture Algo est composée à 98 % d’ingrédients d’origine naturelle et serait par- ticulièrement respectueuse de l’environnement. Avec « plus de tenue, de résistance » que d’autres peintures écologiques, selon le PDG de Félor, Lionel Bouillon.
Le pari de l’entreprise ? Utiliser une ressource locale et renouvelable. Et quoi de mieux que des algues récoltées à une heure seulement de l’usine ? La société s’est inspirée, voilà six ans, de l’utilisation des algues dans la cosmétique et l’agroalimentaire pour leur donnerun nouveau débouché. La ressource présente en effet nombre de propriétés intéressantes. Des laminaires (algues brunes) garantissent l’opacité d’Algo tandis que des algues dites cal- caires (algues rouges) car elles fixent cet élément, confèrent une certaine onctuosité facilitant son étalement.
La récolte se fait au large, notamment en mer d’Iroise, grâce à des bateaux équipés de « scoubidous », bras articulés munis d’un crochet, qui attrapent les algues et les remontent à la surface. Cette pêche un peu particulière est strictement encadrée. Les périodes de collecte – généralement l’été, où les algues sont les plus abondantes – sont clairement identifiées. De même que les zones de cueillette. Une activité habituelle en Bretagne.

Une ressource présente en quantité
« Entre 95 000 et 100 000 tonnes d’algues, utilisées dans l’agroalimentaire, les engrais agricoles, la cosmétique ou la médecine, ont été récoltées dans la région en 2013, indique Martial Laurans, de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFRE- MER). Et les laminaires sont de loin les plus exploitées.»
Les algues destinées à la composition d’Algo sont, elles, rincées et séchées puis réduites en poudre. « On n’utilise que la partie pauvre de l’algue, la partie noble étant par exemple réservée à la cosmétique », souligne Lionel Bouillon. Les algues sont ensuite mélangées à une résine naturelle dérivée du colza qui sert de liant. Pour la couleur, on ajoute des pigments naturels, comme de l’ocre de Roussillon. La composition d’Algo est ainsi presque entièrement d’origine naturelle. Subsistent néanmoins quelques produits pétrochimiques.
« Le 100 % naturel aurait été possible techniquement, mais le prix de la peinture aurait été trop élevé.À l’heure actuelle, Algo coûte en moyenne 10 à 15 % plus cher qu’un produit classique, mais son pouvoir couvrant est plus important. » Des hydrocarbures en faible quantité toutefois, selon le fabricant, en comparaison des peintures traditionnelles « qui contiennent en moyenne entre 65 et 75 % de produits dérivés du pétrole ». Côté reconnaissance, Algo a reçu l’Écolabel européen. Une certification qui allie exigence écologique et performances techniques. La peinture dispose, selon son fabricant, d’un rende- ment de 12 m2 par litre et sèche, au toucher, une à deux heures après usage. Le produit est par ailleurs classé A+ pour ce qui est de l’émission de composés organiques volatils susceptibles de polluer l’intérieur d’un bâtiment. En effet, l’entreprise assure un taux d’émission de COV de 91 μg par m3 d’air, soit dix fois moins que le seuil minimum pour être classé A (1 000 μg par m3). La société Félor a par ailleurs fait effectuer une analyse du cycle de vie (ACV) de sa peinture, afin d’évaluer au mieux ses effets sur l’environnement.

Un label plus strict ?
Un produit aux caractéristiques intéressantes, donc. Mais qui pourrait avoir des garanties encore plus écolos selon certains. « L’écolabel européen et les produits en catégorie A+ sont assez répandus, explique-t-on au magasin bio Paris Espace Éco, ce n’est pas toujours suffisant à nos yeux. Le logo international Nature Plus, dont dispose par exemple la peinture Keim, offre peut-être plus de garanties.»Peinture d’intérieur, Algo, que le public avait pu tester au salon Marjolaine en 2012, s’adressait dans un premier temps aux pro- fessionnels. « Nous avons distribué près de 20 tonnes de peinture Algo, les retours sont très positifs et prometteurs.» Elle se tourne désormais également vers les particuliers et est commercialisée depuis un mois dans les magasins du groupe Mr.Bricolage. Prochaine étape pour son fabricant ? « Une peinture qui s’utilise en extérieur. À base de coquille d’huître, en complément des propriétés des algues ».

Peintures dépolluantes

Les peintures antibactériennes

 

Les peintures sans composés organiques volatils (COV) sont de plus en plus nombreuses sur le marché. Les fabricants ont développé, au fil des années, de nouveaux procédés qui respectent l’environnement et la san­té des gens.
L’envers de la médaille : certaines de ces peintures sont moins performantes. Pour résoudre les problèmes d’opacité et de résistance des peintures «vertes», la compagnie California Paints annonce avoir mis au point des colorants écologiques sans COV faits pour durer. Il s’agit de peintures au latex acrylique certifiées Green Wise. Une étiquette qui garantit que les revêtements ont été testés en laboratoire et qu’ils atteignent et même dépassent plusieurs normes de l’industrie, notamment la norme LEED.
La nouvelle collection de peinture Elements sans COV qui vient tout juste d’être lancée sur le marché est totalement exempte de gaz nocifs pour la santé, indique le fabricant. Ce qui signifie que les pièces fraîchement peintes peuvent être occupées dans les minutes qui suivent. En plus d’avoir développé des colorants de peintures écolos, California Paints a ajouté à ses peintures une technologie antibactérienne du nom de Microban. L’additif Microban évite entre autres la dégradation de la peinture due à la moisissure, explique-t-on dans un communiqué. L’entreprise précise avoir éprouvé l’efficacité de son agent antimicrobien grâce à une centaine de tests de laboratoire.
Développement durable

Si les fabricants font leur part pour éliminer les produits toxiques des peintures, les consommateurs sont invités à faire leur bout de chemin pour protéger l’environnement. Au nombre des petits gestes à poser, on recommande entre autres de réutiliser les restes de peinture plutôt que de les jeter. Par exemple, les fonds de pots peuvent être appliqués sur des maisons d’oiseaux, des boîtes à fleurs, des piquets de jardin. Il est aussi possible de mélanger des restants de peinture pour ensuite les mettre dans des endroits moins visibles comme des étagères. À défaut d’utiliser les fonds de gallons, vous pourriez les offrir à des établissements scolaires ou à des organismes communautaires. En dernier lieu, si la seule solution est de jeter vos pots, il est conseillé de contacter votre municipalité pour connaître le lieu de collecte le plus près de chez vous.

 

Peintures bouchard

Les peintures dépolluantes.

Un argument dans l’air du temps
Comparables dans leur mise en oeuvre aux peintures classiques, la plupart des peintures dépolluantes captent des molécules du formaldéhyde présent dans une pièce et les transforment en vapeur d’eau. Une démonstration en faveur de leur utilisation.

La qualité de l’air intérieur a fait l’objet de campagnes visant à renforcer les mesures de prévention. La pollution de l’air intérieur a par ailleurs un coût socio-économique estimé sur un an à quelque 19 milliards d’euros, selon une étude initiée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) et Pierre Kopp, professeur d’économie de l’université Sorbonne Panthéon I.
Même si cette première étude est plus illustrative que quantitative, tout indique que la qualité de l’air intérieur va sous peu compter parmi les exigences de certains maîtres d’œuvre. Dès 2012, une quarantaine de bailleurs sociaux l’ont inscrite dans leur référentiel d’évaluation. Les collectivités territoriales sont également en première ligne pour accompagner les établissements accueillant des enfants dans la mise en œuvre du dispositif réglementaire qui rend obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains ERP. Si les échéances s’échelonnent entre janvier 2018 et janvier 2023, des campagnes de sensibilisation rappellent déjà régulièrement que nous passons près de 85 % de notre temps dans des lieux clos et qu’une mauvaise qualité de l’air favorise l’émergence de certains symptômes (maux de tête, fatigue, irritations, vertiges) et de manifestations allergiques. Le formaldéhyde compte parmi les polluants les plus répandus de l’air et parmi les trois substances qui font l’objet de mesures pour évaluer la qualité de l’air intérieur. Des peintures « dépolluantes » ont la propriété d’adsorber les molécules du formaldéhyde présent dans une pièce (jusqu’à saturation à la surface du film de peinture). Leur efficacité semble toutefois dépendre de nombreux paramètres (finition, teinte, surface peinte, présence ou non d’objets émetteurs de formaldéhydes et donc quantité de molécules dans la pièce).
Une évolution remarquable
David Gastine, dirigeant de la société Hardy, qui emploie 12 salariés près de Rouen (Saint-Étienne-du-Rouvray), a déjà adopté ces peintures. Il se réjouit de pouvoir proposer cette innovation à sa clientèle. « Il n’y a pas beaucoup d’évolution en peinture. Donc quand il y en a, il faut sauter le pas?! Par ailleurs, les Français sont de plus en plus sensibles à la qualité de l’air intérieur. Les arguments dans ce sens commencent à faire la différence dans l’évaluation des propositions par les maîtres d’œuvre. » Il aime rappeler que son entreprise, alors qu’elle n’était pas la mieux placée en termes de prix, a remporté un appel d’offres de l’université de Rouen pour 1 200 m2 de murs à peindre. Pour le maître d’ouvrage, c’est la préconisation d’une peinture acrylique dépolluante écolabel et classée A+, le meilleur classement au niveau des émissions de composés organiques volatils (COV), qui a fait la différence. Pour l’entrepreneur, cette peinture possède toutes les qualités que l’on peut en attendre. « Lorsque je l’ai essayée, se souvient-il, j’ai constaté qu’elle avait un bon pouvoir couvrant et qu’elle était satisfaisante en termes de rendement et d’aspect. Je me suis vite rendu compte qu’elle pouvait nous ouvrir d’autres marchés. » Auprès des particuliers, notamment les personnes allergiques, ou pour les habitations avec enfants, il fait valoir que les émissions de formaldéhyde sont en partie captées et transformées en vapeur d’eau. Dans certains cas, il ajoute à son devis la fiche technique fournie par le fabricant. Selon lui, si l’exigence de ce type de produit ne figure généralement pas encore dans les cahiers des charges des marchés publics, c’est dans les appels d’offres restreints que cette préconisation peut faire une différence, notamment lorsque l’interlocuteur est sensible aux problèmes de santé et environnementaux dans le cadre de travaux pour des établissements accueillant des enfants (crèches ou écoles). Les performances « dépolluantes » annoncées par les fabricants de ces produits résultent d’essais en laboratoire et de calculs théoriques. Il reste à voir si elles seront confirmées par les performances in situ avec le recul.
Pour en savoir plus
UPMF-FFB (Union professionnelle des métiers de la finition), tél. : 01 40 69 53 73, www.upmf.ffbatiment.fr